Ou comment les assurances sociales vous entubent

 

J’ai perdu mes lunettes de secours vielles de 8 ans après avoir perdu celles vielles de 4 ans. Il ne me reste que des lunettes de soleil, à ma vue, il est vrai. Mais, dans une maison sombre, la nuit, elles ne me sont pas de beaucoup d’utilités.

 

Les conséquences de l’incurie des Pouvoirs Publics se fait aussi sentir en Auvergne. Pas la moindre possibilité d’un rendez-vous avec un ophtalmo avant les Calendes Grecques. J’ai du, ce 17 juillet 201, accepter un rendez-vous pour le 29 mars 2018… ce qui me réjouit particulièrement, j’aurai fêté mes 67 ans.

 

 

 

Premier point de détail, j’ai demandé à la secrétaire médicale de bien vouloir m’informer, quelques jours à l’avance, de ce rendez vous. Je me suis fait envoyer sur les roses. C’est à moi de confirmer mon rendez-vous…. Comme s’il était impossible de me faire rappeler, quelques manipulations sur Google Drive et je peux monter l’appli…. Et le toubib, n’est pas capable d’avoir un outil qui, en fonction de son agenda électronique, prévient quelques jours avant le futur patient de son rendez-vous. Merci le service.

 

 

 

Deuxième point de détail, j’ai le droit de faire vérifier ma vue par un opticien, mais celui-ci à tout juste le droit de me réaliser une nouvelle paire de lunette conformer à l’ancienne ordonnance de MOINS DE TROIS ANS. Si vous avez l’ordonnance, vous aurez droit au remboursement des assurances sociales, si vous ne l’avez plus, si votre dernier passage chez le médecin est trop vieux, vous pouvez vous asseoir sur vos remboursements. Comme il existe pas mal d’incidents de vie qui font que vous risquez à un moment ou à un autre, de perdre cette ordonnance (comme un déménagement, une tentative de suicide, un séjour en psychiatrie, un diagnostique d’Asperger….) , l’opération est tout bénef pour la Sécu, quelques économies sur le dos du prolétaire.

 

 

 

Un simple coffre-fort électronique mis à disposition de chaque citoyen pour garder la trace de ses ordonnances, suffirait à permettre un suivi du traitement, mais macache les économies. Mais, semble-t-il, on est pas encore rentré dans la Société de l'Information.

 

 

 

Alors, il ne me reste qu’à, à moi qui sort d’une famille de grands myopes, ayant un père qui était borgne, une sœur qui risque de perdre la vue, un frère cerclé et un cousin ayant subi 17 opérations de la vue et qui, au dernières nouvelles, travaille avec à la fois paire de lunette et verres de contact, de téléphoner, tous les jours, aux ophtalmos, dans l’espoir qu’une place se libère. Je dirai bien « autant jouer au loto », si je ne devais pas faire gagner du blé à la Française des Jeux.

 

 

 

Mettez un coup d’obsolescence programmée sur les filtres des verres et bientôt, plus personne ne pourra porter de lunettes.

 

 

 

A quand la date de péremption sur les bébés, ils n’auront plus à rembourser les frais médicaux de la petite enfance.

 

Qui se souvient que Norman Béthune était un médecin prolétarien.

On peut prendre ce  blog pour une pochade. Pourtant, je suis on ne peut plus sérieux. Mes familles étaient des militants de l'extrême-gauche la plus radicale entre 1870 et 1949. Je suis né en 1951 et je reprend le flambeau en essayant de retrouver le ton de l'époque et en intégrant les mutations sociétales qui ont eu lieu entre 1950 et 2017.

Le Phoenix renaît toujours de ses cendres

Les trois morts du Socialisme Utopique

et la naissance possible d'un quatrième avatar

Ainsi donc, le 11 juin 2017 marquera une nouvelle mort du Socialisme Utopique en France.

 

 

 

Faute d’avoir compris les transformations sociétales et d’avoir toujours eu un train de retard, une nouvelle fois, la pensée Socialiste semble devoir sortir du spectre politique français aux profit de la pensé réactionnaire. Mais, valeur absolue, le Socialisme n’est pas mort.

 

 

1957-1968 : Les 10 de la Société des Loisirs

 

En juin 1957, Guy Mollet ne signe pas seulement la mort de la Section Française de l’Internationale Ouvrière, il entérine l’abandon par la France de la Société Industrielle. Alors même qu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le risque était tel de voir la classe ouvrière prendre le pouvoir que De Gaulle, représentant des forces de la réaction, organise, en la faveur de celles-ci, le compromis de de classe qui verra des ministres communistes et socialistes participer à une politique qui organise « la reconstruction » en faisant travailler à « marche forcée » la classe ouvrière sur les chantiers de la reconstruction, dans les mines productrices d’énergies, dans les aciéries, dans les champs, aussi, histoire de redonner aux français exténués par la Guerre, les moyens de reconstituer leur force de travail.

 

 

 

Les grévistes de 1947

 

Mais, De Gaulle abandonne vite le pouvoir. La SFIO voit le pouvoir à sa portée, mais, faute de comprendre ce qui se joue sous ses yeux, elle va, en quelques années, courir à sa perte qui sera entérinée par la démission, au sens propre, de ses leaders comme Guy Mollet.

 

Pourquoi ne s’est-elle pas rendue compte que se que l’on appelle communément les « Trente Glorieuses » marquaient non seulement un phase de progrès social potentiel, mais, surtout, la marque du passage de la Société Industrielle à la Société des Loisirs.

 

Congés payés en 1952

 

Fort du logiciel qui avait fonctionné depuis le début de l a Troisième République qui voulait que le prolétaire fut un ouvrier ou un paysan, le socialisme abandonna en trente ans la maîtrise de sa pensée révolutionnaire.

 

Autiste, elle ne vit pas les profonds changements sociétaux qui s’opéraient.

 

Dans la logique de 36, la marche en avant de la réduction du temps de travail autant par la réduction objective de celui-ci (augmentation progressive du temps de congés payés, passage à la semaine de 5 jours ouvrés…) mais également sous des formes plus subtiles (reconstruction, malheureusement mal conduite du fait de la pression démographique, généralisation des « Arts ménagers », développement du transport individuel (à pied, à mobylette, en voiture.

 

Les Arts ménagers libèrent surtout l'homme mais n'en constituent pas moins un progrès social

 

 

 

Le toit, la nourriture et le lit assurés, le « Loisir » peut se développer. Qui se souvent encore que l’acronyme « FNAC » signifie « Fédération Nationale d’Achats » et que s’est sous une forme coopérative que cette société fut fondée tout comme le fut, la « CAMIF » ( société anonyme coopérative à capital et personnel variables ) ? Qui se souvient de l’entrée dans le champ des ondes d’une radio comme Europe n°1 qui vint bousculer le conformisme de la Radio d’état ? Qui se souvient de la construction progressive du réseau d’autoroutes qui verra la prolétaire « Nationale 7 » se transformer en « Autoroute du Soleil » ?

 

 

Je pourrai multiplier les exemples de se passage de la Société Industrielle à celle des Loisirs. Mais, il vaut sans doute mieux se concentrer sur l’aveuglement des hommes politiques de « Gauche » qui continuèrent à penser que la « Classe ouvrière » se contentait d’être celles des mineurs, des ouvriers de l’acier et celle des paysans, alors que le « Cours Pigier » déversait à foison des secrétaires sur le marché du travail, que les différents niveaux du « mille feuille » administratif arrosaient la France de fonctionnaires, que se développait le petit, puis le moyen, puis le grand commerce.

 

 

A son réveil, lors de la prochaine transformation, la France devait s’apercevoir que la partie la plus faible du prolétariat, le monde paysan était entrain de quitter la montagne. « Pourtant, qu’elle était belle, la Montagne ».

 

 

 

 

En 1957, Guy Mollet ne signait pas seulement la fin de la pensée « ouvrièriste » et la naissance de la pensée « loisiriste », il signait également la fin de l’Internationalisme prolétarien en faisant de la Gauche, la complice, pour des raisons bassement mercantiles (Pétrole, Caoutchouc…) du Grand Capital et en trahissant l’idéal prolétarien de « Paix » et de « Fraternité » en laissant s’engager la France dans des guerres fratricides : la Guerre d’Indochine et celle d’Algérie (sans compter les différentes crises de la décolonisation ou la honteuse Expédition d’Egypte).

 

1968 : La bascule de la Société des Loisirs vers la Société du Spectacle

 

Loin d’être le « Joyeux Printemps » ou la « Chienlit » généralisée, la période qui va, à la louche, de 1966 à 1974, peut se résumer à deux titres de livres : « La Maladie infantile du communisme (le « gauchisme » et «  Gauchisme, remède à la maladie sénile du Communisme ».

 

 

La rupture ne pouvait être que brutale, la Société des Loisirs ayant créée une nouvelle classe de prolétaires. Alors que le passage de la jeunesse était jusque là fixée à 14 ans, la nécessite qu’imposait la massification des cols blancs et la disparition des cols bleus avaient nécessité l’élargissement du temps de formation (allongement du temps de scolarité, multiplication exponentielle du nombre d’étudiants). En s’organisant, inconsciemment comme classe, ils produisaient leur propre culture (celle des 60’s et des 70’s).

 

 

Mais aussi bien chez les représentants de la classe ouvrière en voie de disparition que chez ceux de la classe dominante (toujours bien présente), n’est sortie qu’une injonction : « Travaille et tais-toi »

 

Un nouvelle fois, par aveuglement, le socialisme utopique ne sut pas prendre sa chance.

 

et la réponse de la jeunesse

1981 : La Société du Spectacle triomphante

 

Si je devais choisir trois images pour illustrer la Société du Spectacle triomphante, j’en retiendrai trois.

 

La montée des marches de Mitterrand au Panthéon

La guerre du Vietnam tous les soirs à 20h00

La fête de la Musique inaugurée par Jack Lang et Danielle Mitterrand.

 

 

Je ne fais pas de provocation. Ces trois images sont pétries des contradictions dans lesquelles va se trouver empêtrer la pensée Socialise.

 

 

 

Alors même, que le Président élu renoue avec le passé en se plaçant sur les pas du penseur socialiste et pacifiste, il élimine le rouge au profit d’une rose qui n’avait pas beaucoup de sens (puisqu’on était mai pourquoi n’avoir pas pris un coquelicot) et nous servira, les années suivantes, une vision édulcorée de la pensée socialiste.

 

 

Rouge aussi, la présence quotidienne du sang des prolétaires vietnamiens et des prolétaires américains mêlés (curieusement, les cadres du capitalisme échappent à la conscription américaine, cf ; Bush) illustre la fenêtre qui déverse, en même temps, la Télévision Scolaire et une offre en matière de contenu qui reste ce que ce nouveau medium a fait de mieux dans les années 60 et les années 70 en terme d'offre populaire.

 

On m’objectera que ces deux décennies précèdent l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand.

 

J’assume parce que dès le début de son septennat, le nouveau président libéralise les ondes ; des « radios  libres » aussitôt soumises au forces de l’argent (qui apparemment sont autrement plus puissantes que celles « de l’esprit ».

 

Il faut reconnaître qu'entre Lorraine Cœur d'Acier et la 5 d'Hersant-Berlusconi, le "mieux disant culturel" n'était pas en faveur des radios dites "libres".

 

La fête de la Musique. Parce qu’elle est joyeuse, mais elle est éphémère, elle ne dure qu’une journée

 

1988-1998 : De la Société du Spectacle à la Société de l’Information

 

 

Les fêtes éphémères seraient-elles le privilège de la Pensée Socialiste : le Printemps de la Commune, le Printemps du Front Populaire, le Printemps de la Libération, le Printemps de la Chienlit, le Printemps 81 ? Oui et non, OUI, parce que, par essence une fête est un spectacle éphémère, NON, parce que de toute façon, le monde avance et que, les semailles fêtes, il arrive toujours un moment pour la récolte. (Un chose est sure, cependant, le printemps 2017 ne sera pas, pour l’histoire future, un printemps de fête).

 

 

 

 

De l’élection de François Mitterrand date une longue descente de la Pensée Socialiste en France. Je ne suis pas de ceux qui hurle avec les loups et il m’importe peu de lui en imputer la responsabilité ou non. Un procès d’intention ad nominem n’aurait d’autre fonction de maintenir un culte de la personnalité soft. Il était nécessaire qu’il réduise le Parti Communiste Français à la portion congrue faute que celui-ci ait réglé ses problèmes avec le Stalinisme, et, la disparition progressive du Parti Socialiste version Congrès d’Epinay n’est que la copie conforme de la disparition du PCF.

 

La différence  ne tient pas qu'à l'évolution des moyens de production.

 

Comment ne pas comprendre qu’à partir de cette période s’intensifie la « gentryfication » illusioire de la classe des producteurs. Alors qu’au début du Xxème siècle, le ticket d’entrée dans le monde du travail au niveau de producteur était le niveau du certificat d’étude, le ticket d’entrée passe progressivement du baccalauréat au BTS, du BTS au Bac+2, +3, +4… déclassant progressivement les niveaux inférieurs ou favorisant l’émergence de nouveaux déclassifiés tels les intermittents du spectacles (directement, eux, issus de la Société du Spectacle) ;

 

 

Les radios libres devenues radios commerciales sont suivies par la démultiplication des chaînes de télévision qui conduisent nécessairement à la privation de certaines d’entre-elles, l’apparition du câble …. conduisent à la la prise en main des supports de communication issus de la Résistance (Paris Normandie, Dauphiné libéré..;)par les pires suppôts de l’État Français, Robert Hersant et la Socpress).

 

 

J’entends rire la famille qui m’a pourri la vie au motif qu’il y avait des cookies sur un site de réseau social et que jamais elle ne l’utiliserait mais qui, presque quotidiennement, consultait d’autres sites bourrés de « petits gâteaux ».

 

Les majorité socialistes et les cohabitations ne seront plus que des épiphénomènes prouvant que la Sociale Démocratie (associant dans des discours commun une pseudo logorrhée socialiste au discours des tenants du capitalisme et du libéralisme à outrance).

 

Qui connaît le Discours de Lionel Jospin donné à l’Université de la Communication d’Hourtin le 27 août 1997. Peu de monde, j’imagine. S’il passe inaperçu, il est probable que nous n’avons plus les tribuns capables non pas d’imposer une idée, mais simplement de faire passer dans l’esprit des hommes la conviction que le peuple est sur la bonne voie.

 

Tiens, je portais la barbe à la dernière édition de l'Université d'été de la Communication. 

 

Mais il n’était pas évident de décider de liquider le Minitel (que le Capitalisme Monopoliste d’État dans les traits de France Télécom tenter de maintenir pour de vulgaires motifs de plus-values – les T20, T40, T60, les services minitels à valeur ajoutée alors que le World Wide Web était gratuit). C’est pourtant ce que fais Jospin. C’est un instant de rupture.

 

 

 

 

 

Enfin, cela aurait pu en être un si la décision avait été prise à cet instant de faire payer aux circuits de communications, aux robots, aux logiciels les charges, pesant sur le travail salarié.

 

Faute d’avoir fait cette démarche, dès cet instant, l’Uberisation de la société était en marche. Que faire contre les effets de la dématérialisation, de la donnée immatérielle (qu’elle soit fiduciaire ou culturelle,….).

 

 

 

A partir de cet instant, nous ne sommes plus sur la ligne de déclassification des producteurs de bien matériels (au profit d’une supposée classe « intellectuelle »). Non, elle inaugure une société dont nous voyons poindre les prémisses où après les instituteurs ou les professeurs, vont être déclassifiés ceux qui ont pu paraître à Paul Nizan, « Les chiens de garde ».

 

1997 : Une mutation passée inaperçue

 

Les majorité socialistes et les cohabitations ne seront plus que des épiphénomènes prouvant que la Sociale Démocratie (associant dans des discours commun une pseudo logorrhée socialiste au discours des tenants du capitalisme et du libéralisme à outrance).

 

J’entends rire la famille qui m’a pourri la vie au motif qu’il y avait des cookies sur un site de réseau social et que jamais elle ne l’utiliserait mais qui, presque quotidiennement, consultait d’autres sites bourrés de « petits

gâteaux ».

 

J’entends rire la famille qui m’a pourri la vie au motif qu’il y avait des cookies sur un site de réseau social et que jamais elle ne l’utiliserait mais qui, presque quotidiennement, consultait d’autres sites bourrés de « petits gâteaux ».

 

Les majorité socialistes et les cohabitations ne seront plus que des épiphénomènes prouvant que la Sociale Démocratie (associant dans des discours commun une pseudo logorrhée socialiste au discours des tenants du capitalisme et du libéralisme à outrance).

 

J’entends rire les bourgeois d’Orléans qui ne voulurent pas du train dans leur ville au milieu du XIXème et qui pestent aujourd’hui contre le trajet qu’ils sont obligés de faire entre Orléans et La Source,

 

J’entends rire les professeurs de collège qui en 1962 prétendirent me fait écrire à la plume-sergent major dans une petit collège du centre de la France, alors que je venais d’un autre collège du centre de la France mais où j’avais appris à me servir d’un stylo quatre couleur Waterman (grâce à la présence de collégiens et collégiennes américaines, le SHAPE était encore là, merci Ridgway la Peste). Ma mère tourna la difficulté en déclarant que plus jamais elle ne laverait des blouses tachées à l’encre violette.

 

 J’entends rire mes profs qui condamnèrent la bande dessinée (alors que je devais faire une mémoire de maîtrise, quelques années plus tard, sur le rôle du marque dans les albums de chez Marvel vs DC Comics)

 

 

J’entends rire le prof qui condamnait la Télévision parce qu’elle était censé m’empêcher de dormir alors que quelques dix ans plus tard ma première opportunité de travail fut à la Télévision Scolaire.

….

 

J’entends rire le DGS d’une ville de la banlieue parisienne (que je ne nommerai pas, il a vira sa cuti depuis) qui prétendait, à l'occasion de la 1ère Rencontre des Webmestres Territoriaux d'Agen en 2005 interdire le courrier électronique à ses agents au motif du centralisme démocratique.

 

J’entends rire le DGS d’une ville de la banlieue parisienne (que je ne nommerai pas, il a vira sa cuti depuis) qui prétendait, à l'occasion de la 1ère Rencontre des Webmestres Territoriaux d'Agen en 2005 interdire le courrier électronique à ses agents au motif du centralisme démocratique.

 

J’entends rire la famille qui m’a pourri la vie au motif qu’il y avait des cookies sur un site de réseau social et que jamais elle ne l’utiliserait mais qui, presque quotidiennement, consultait d’autres sites bourrés de « petits gâteaux ».

 

 

 

 

J’entends rire le jeune couple qui prétendait, hier, que jamais ils ne feront leur déclaration d’impôts sur Internet et que jamais ils ne paieront quoique ce soit via leur smartphone (qu’ils n’ont pas).

 

 

 

Et je pourrai, ad libidem, multiplier les exemples. A chaque fois des emplois sont créés, à chaque fois des emplois sont perdus.

 

 

Mais à quoi à servit la révolte des Canuts ou celle des travailleurs du textiles anglais au cours du XVIIIème siècle. Et c’est, parmi d’autres chose, à la critique de ces révoltes qu’à pu être établie la critique socialiste et la naissance du concept de « Société Industrielle » qui, en analysant les formes d’échanges et la manière de redonner au prolétaire la capacité de maîtriser les moyens de productions a permis les avancées sociales que nous connaissons aujourd’hui.

 

 

Sous couvert d’un consensus mou, d’un « communion des Saints entre prolétaires et patrons », le nouveau pouvoir en France va chercher à éviter la critique de la Société de l’Information.

 

 

 

Toute mutation technologique génère des avantages et des inconvénients. A la libération de contraintes pour le prolétaires s’oppose la raréfaction de l’emploi salarié. Nous n’avons pas encore pris la mesure des effets de la société de l’Information, par contre, nous savons déjà quelle en est la principale contrainte : l’Ubérisation de la société.

 

 

 

Avec l’Ubérisation, on atteint le degré zéro du cynisme capitaliste qui laisse croire au prolétaire qu’il est détenteur et en capacité de maîtriser son outil de production tout en laissant à sa charge les contraintes (investissements, salaires, charges….) et en captant les profits via des services qui, dématérialisés devraient être, sinon gratuits, du moins au coup infinitésimal de la longue chaîne.

 

 

 

 

Un exemple parmi d’autres, dans le co-voiturage, puisqu’on parle d’UBER, quelle est la valeur ajourée de ce service qui taxe les travailleurs par rapport à celles des dizaines de sites de co-voiturage…. De l’image, du spectacle ? Rien de plus, remettons le spectacle à se place, au cinéma, au théâtre, sur le net (je ne suis pas passéiste)… et laissons aux travailleurs le fruit de leur travail.

 

La plus part des socialistes utopiques ont travaillé sur la société industrielle. Un, parmi eux, pourtant se distingue Paul Lafargue. Relisons « Le droit à la Paresse à l’aune des technologies de l’information et de la communication et nous verrons bien que tous les co (biens co-mmuns, co-working, co-voiturage, co-uchsurfing, co-opération, co-llaboration, …. cachent un concept, dévoyé par le Stalinisme qui fut pourtant le rêve de Louise Michel, de Proudhon, de Bakounine, de Guesde, de Makhno, de Durruti…. (Je site au hasard). Le communisme revenu à ses so-urces conceptuelles.

 

 

 

J’ai peur que la toute nouvelle élection d’un centre-droite-gauche mou n’est d’autre fonction que de neutraliser l’aspiration de chacun de maîtriser ses moyens de production, d’enrichir sa connaissance et …. de vivre pour vire et non perdre la vie.